Titre : Solis (VO)
Auteur(e) : Kat Ross
Maison d’édition : Auto-édition (Inédit en France)
Genre : Fantasy
Parution : 2018 (USA)
Lu en anglais
Note : 17/20
Résumé :
Cela fait mille ans depuis que les Avas Vatras ont essayé de brûler le monde. Mille ans depuis qu’ils sont emprisonnés dans la terre aride brutale appelée le Kiln. Mais la vengeance est un plat qui se sert mieux froid, et apparemment, c’est aussi le cas pour les enfants du feu.
A Delphes, Nazafareen se joint aux suivantes de Dionysos afin de sauver ses amis des donjons de l’Oracle et trouver les trois talismans qui ont l’incroyable pouvoir d’arrêter les Vatras comme avant. Avec son propre pouvoir d’annulation qui devient de plus en plus fort chaque jour, elle marche sur le fil du rasoir afin de contrôler son tempérament volatile. Et si les Vatras trouvent les talismans en premier, leur dernier espoir mourra.
Dans les terres gelés des Valkirin, Victor fait une affaire qui le met mal à l’aise avec un ennemi amer afin de garder une main mise tenue sur la Maiden Keep. Les autres clans viennent après lui. Mais il y a un traitre entre les murs de Val Moraine qui pourrait bien entrainer sa chute.
Avis d’Ash :
Solis est la suite directe de Nocturne et en quelque sorte le revers de la médaille. Comme l’indique le titre, on passe plus de temps sous les terres ensoleillées, avec les manigances de ses habitants. Même si on reste dans la lignée du tome précédent, il manquait un peu d’intensité, on ressent de la retenue de la part de l’auteure et je pense que c’est dû à la volonté de garder de grosses révélations pour la suite. Cependant, on a quand même notre lot de surprise et on reste totalement immergé dans les incroyables aventures de Nazafareen et toute la clique.
On reprend les choses où on les avait laissées précédemment avec une Nazafareen au pied du mur qui s’est faite de nouvelles alliées. Elle commence à redevenir celle qu’elle était inconsciemment, mais avec plus de maturité et de bonté en elle. Darius a été mis en esclavage une fois de plus, ce qui va le changer et faire naitre en lui une part sombre qui pourrait s’avérer dangereuse. Thena, sa captive est assez intriguant, à la fois bonne et vicieuse, on ne sait pas trop sur quel pied danser avec cette pauvre fille. Victor est bien trop arrogant pour son bien, il se laisse aveuglé par son ambition, pendant que Culach devient de plus en plus intéressant avec ses choix et ses visions. Galen est comme Culach de ce point de vue, il évolue et on commence à deviner son rôle dans tout ça.
Peu à peu les différentes intrigues se dévoilent, notamment le retour des Avas Vatras, les daevas de feu. On en apprend davantage sur eux grâce aux cauchemars de Culach, mais aussi à travers de différentes légendes contées par les « anciens ». En parallèle on suit toujours l’introspection de Nazafareen qui tente de se retrouver et dompter ses dons qui vont se révéler plus qu’essentiel pour la suite. La guerre entre Danai et Valkirin continue et on est d’ailleurs étonné en découvrant leurs relations un millénaire plus tôt. Chacun avance ses pions et des sacrifices seront faits. Mais qui sont réellement les plus dangereux ? Nazafareen et son pouvoir ? Les humains et leur fanatismes ? Les daevas et leur arrogance ? Ou bien un ennemi millénaire qui semble avoir été effacé des mémoires ?
Une suite haletante et surprenante qui nous force à nous poser tout un tas de questions et à mettre en place tout plein d’hypothèse, toutes plus folles les unes que les autres. De nouveaux alliés et ennemis apparaissent, des traitres se dévoilent et l’univers global de la série ne cesse de s’étoffer. La multitudes de narrateurs donne toujours autant de rythme et c’est très agréable, mais il est dommage que dans certaines occasions, on trouve une certaine redondance qui rappelle la première trilogie de l’auteure. Le dernier chapitre case tout de même avec cela et nous donne de grands espoirs quand à la suite !
Merci à Kat Ross et Xpresso Book Tours pour ce service presse !
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