Memortality

Titre : Memortality (VO)
Auteur(e) : Stephen H. Provost
Maison d’édition : Pace Press (Inédit en France)
Genre : Urban Fantasy / Science-fiction
Parution : 2017 (USA)
Lu en anglais
Note : 14/20

Résumé :
Minerva Rus peut réanimer les morts. Et cela pourrait la tuer.
L’enfance de Minerva n’a jamais été la même depuis l’accident de voiture qui l’a paralysée et a tué son meilleur ami, Raven. Mais quand Raven réapparait dans sa vie, maintenant comme un homme très attrayant, elle découvre que sa mémoire photographique a le pouvoir de ramener les morts à la vie … guérir sa paralysie … et façonner la réalité qu’elle souhaite.
Poursuivit par un cruel agent gouvernemental qui veut l’éliminer elle et ses talents, Minerva doit apprendre à contrôler ses pouvoirs pour se sauver ainsi que Raven. Parce que si elle meurt, il meurt aussi – à nouveau.

Avis de Jinxx :
Après avoir lu Memortality, j’étais sur deux niveaux : Ouais, c’était bien MAIS il ne m’a pas emballé plus que ça.
Je vais vous dire pourquoi !

D’abord ce qui m’a plu :
Le thème. Enfin, le super-pouvoir utilisé. Eh ouais, à part dans la série Heroes où j’ai pu voir que l’un des protagonistes avait des super pourvoir en lien avec la mort, Memortality nous propose une autre version de l’après-mort. Exit les zombies ou autres créatures chelou, là on est dans un cadre de résurrection MADE IN JÉSUS (attention au copyright, l’Église est à cheval sur le sujet).
Notre protagoniste Minerva Rus, une fille tout ce qu’il y a de plus lambda, se retrouve avec un don qui porte le doux nom de « Gift ». Un don qui permet de ramener à la vie quelqu’un qui est mort mais pour que ce pouvoir soit effectif, il faut que la personne mémorise TOUS LES TRAITS de la personne décédée (sinon ça ne marche pas). Ce pouvoir est loin d’être contraignant. Là où ça peut être chelou, ceux sont les conditions de décès (et surtout ne pas être vu) mais bon là… voilà quoi.

Maintenant ce qui m’a déplu :
Les personnages : Minerva, Raven (le BFF puis le petit ami), Carson (méchant 1 puis gentil) et Jules (la méchante puis…. la méchante) sont tous pas du tout intéressant. Quand bien même l’histoire se voulait d’être intriguante avec son lot de suspense et d’indices ici et là, ces personnages n’ont rien apporter au récit. Leurs personnalités ne m’ont pas plu (trop plat, trop effacé, pas assez dynamique) et les personnages secondaires ne sont pas mieux. Pourquoi avoir ajouté un personnage qui au final n’apporte rien de plus dans son ensemble ? Pourquoi ne pas avoir approfondit le personnage de la mère de Minerva ?
La mise en place de l’histoire : l’histoire en lui même avait du potentiel. Mais c’est sa ligne directrice qui m’a un peu embêté et ça je pense que c’est à cause des personnages. Ils n’ont pas mis l’histoire à sa juste valeur et sur le coup, je me suis dit que si les personnages évoluaient dans l’univers de Kaleb de Myra Eljundir, il n’y a pas photo : là, on aurait eu une histoire de ouf !

En conclusion, Stephen avait the idée. Il a le style pour faire évoluer cet univers. Ce qui manque c’est du dynamisme au niveau des personnages. Pour qu’une fois qu’on ferme le livre, on se dit : Putain ! c’est quoi cette fin ? Il est ou le tome 2 ? Franchement, il ne lui manque pas grand chose.

Merci à Stephen H. Provost et Xpresso Book Tours pour ce service presse.

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