Les Loups de Riverdance (t1) : Lucas

riverdance1Titre : Lucas (VF)
Auteur(e) : H.V. Gavriel
Maison d’édition : Milady, collection BIT-LIT
Genre : M/M Romance paranormale
Parution : 2014 (France)
Note : 14/20

Résumé :
Traqué par les ténèbres…
Lucas parcourt les États-Unis sans jamais oser poser ses bagages. Le jeune homme se sait traqué. Pourtant, lorsqu’il arrive dans cette petite ville des North Cascades, il ne peut s’empêcher d’espérer autre chose de la vie. Au point de baisser sa garde et de rester un peu trop longtemps au même endroit… Cependant le monde surnaturel n’est pas le seul à abriter le mal et le jeune homme va voir ses rêves de bonheur piétinés. Brisé, il est recueilli par Marcus. Un homme beau, fort, plus âgé, qui fait battre le cœur de Lucas. Mais Marcus est avant tout l’Alpha de la meute locale et lorsque le passé de Lucas le rattrape et que les cadavres commencent à s’empiler, la nature même du jeune homme va devenir un danger pour les loups…

Avis de GDS :
Et voilà ! Premier week-end de libre depuis belle lurette et un tome de lu !
Bon tout d’abord je crois que c’est le premier H.V. Gavriel que je lis et étant donné le vocabulaire fourni et la fluidité d’écriture, je ne dirais pas non à un second. ^_^

Les seuls bémols dans les termes employés sont « Pédéraste », « Pédérastie » et « Pédophilie ».
-> Les deux premiers faisant référence à l’attirance d’un homme mûr pour un jeune homme (voir adolescent). Ce terme ayant été détourné autrefois en « pédé » pour évoquer la pédophilie homosexuelle, je déconseille de l’employé pour remplacer les termes « homosexuels » et « gay » qui dans ces deux scènes aurait été plus approprié. De plus il s’agit dans ce cas d’une insulte envers un homosexuel, le terme « pédé » tout aussi insultant, aurait été plus péjoratif et moins recherché que pédéraste, qui renvoie à l’étymologie de ce mot qui fut faussée. Et oui ! « Pédé » a beau être un dérivé de « Pédéraste » le sens est cependant différent. Lucas est ici le plus jeune, donc il n’est pas le pédéraste… Et Marcus arrive bien plus tard…
-> Le troisième terme, parce que Marcus l’emploi sans véritable raison. Jamais dans l’histoire on ne le compare à ce genre d’individu et jamais le couple parle longuement de leur différence d’âge au point que ça puisse être évoqué en dispute… BREF !

Passons à l’histoire !
Euh… Comment dire ? Ce fut long ! J’ai aimé lire ce livre, mais j’ai l’impression que Milady ne connais pas le format <600 pages ! Nous aurions pu diviser ce tome en plusieurs parties tant il se passe de chose, et malheureusement j’ai trouvé cela un peu répétitif parfois.

Lucas est fort émotionnellement (apparemment) mais je ne le vois pas toujours ainsi (d’accord on a tous nos hauts et nos bas) mais lorsqu’il bloque ses émotions et devient un « dur à cuire » il se met à chialer juste après ! >_< J’utilise le terme « chiale » parce que je ne me souviens pas avoir vu un personnage autant pleurer et que là, ce n’est plus des pleurs mais une fontaine ! Vu ce qu’il a vécu le flot aurait dû se tarir depuis longtemps !

Le fait qu’il cache, mente et change son passé à longueur de chapitre pour protéger son entourage est exagéré je trouve. C’est compréhensible vu ses peurs mais cela a rendu la fin du livre prévisible.
Combien de fois ai-je voulu qu’il parte sur un coup de tête !? Beaucoup ! Mais il reste à chaque fois ! >_< Alors pourquoi autant tergiverser mon coco ????

Cette lecture fut agréable mais trop d’info, tue l’info ! Normalement lorsque je finis un livre j’ai des scènes qui me reviennent pour rapidement m’en faire un résumé, et là ? Bah trop de détails semblables pour n’en retenir qu’un. Je n’ai pas un film en tête mais une série ! (Du genre Les feux de l’amour si vous voyez le trip !) et finalement aucune scène n’en surpasse une autre si ce n’est la fin.

J’ai adoré la fin !!!!!…
… Jusqu’à l’épilogue… POURQUOI ?! L’épilogue est plat je trouve, il y a plus de tension dans les actes de Lucas à ce moment-là, que dans tout le livre !!! Bon ok, j’ai soupiré lorsqu’il s’est effondré en larmes… encore… Mais sinon le chapitre avant l’épilogue est pas mal du tout.

Les scènes de combats étaient prometteuses mais soit trop courtes, soit trop répétées (surtout avec les mêmes combattants !!!). Les bikers croient aux démons et donc, normal de voir des loups garous sur les docs ! >_< WTF !? Les vampires ? On en parle, on en voit un et… Bah c’est tout. Les métamorphoses ? Aussi courantes et banales qu’autres choses apparemment. Le mec grogne, rejette une forte énergie et tout le touin touin et quoi ? Bah, rien, il est humain. RE WTF ?!

Il y aurait un tome 2 de prévu, je me demande bien sur qui. Si on supprime l’épilogue nous aurions pu croire que l’histoire de Lucas continuerait, mais vu tous ce qui ce passe dans ce premier tome, il n’y a plus grand-chose à dire…

Dans l’ensemble j’ai beaucoup de critiques c’est vrai, comme à chaque lecture mais ce livre est une bonne détente mais qu’il faut prendre le temps de lire. Parfois 2 chapitres pourraient se réunir, voire 3. Le rythme est attractif mais cela mène à des répétitions cependant, mais qui font évoluer l’histoire.

Milady s’ouvre au M/M et vu leur talent de traducteur et leur relation clientèle concernant les sagas, je partais peu motivée, mais l’auteure est prometteuse et semble avoir beaucoup d’idées et donc de ressources pour une suite qui, je l’espère reprendra les points forts de ce premier tome…

Désolée pour ce long post, j’ai mis ce qui me venait. Le reste, je le garde pour moi. @+

P.S. : Philip tu sers à quoi concrètement ? On le verra sans doute au tome 2…
P.P.S. : Ce n’est pas du Bit-Lit c’est certain, plus du urban fantasy… et encore… la magie est peu présente, ce qui est dommage je trouve, vu le potentiel de départ.

Une réponse à “Les Loups de Riverdance (t1) : Lucas

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.