Virtuoso Ostinato

virtuosoTitre : Virtuoso Ostinato (VF)
Auteur(e) : Philippe Carrese
Maison d’édition : Éditions de l’Aube, collection Regards croisés
Genre : Littérature française
Parution :  2014 (France)
Note : 19/20 ❤

Résumé :
Volturno Belonore, un homme dans la puissance de l’âge, régen sans conteste sur ses trois fils, sa jeune épouse et son village, San Castello, en Lombardie. Un soir de la fin de l’été 1911, une lxueuse voiture tombe en panne etses occupants demandent de l’aide à Volturno… En échange de quoi, ils lui prédisent la fortune grâce au minerai enfoui dans son terrain. Hélas, la prédiction va s’avérer malédiction ; seul Marzio, le fils cadet, y échappera. Du moins, à considérer que devenir un virtuose au détriment de la passion amoureuse ne fait pas partie de la malédiction…
Un roman vertigineux qui nous plonge dans l’Italie du début du XXe siècle, sur fond de guerre et de montée fascisme. Tout l’art de Carrese se retrouve dans la force évocatrice de ses personnages, formidablement présents… et attachants.

Avis Jinxx :
Voilà un autre roman qui m’as bouleversé. Bon, je n’ai pas pleuré mais ça m’as perturbé en bien.
Le roman est essentiellement italien, normal vous me direz. Oui normal, j’ai appris quelques mots sympa. Ce qui m’a essentiellement plut dans cette histoire, ceux sont les personnages et principalement Marzio. Oui l’histoire tourne principalement sur lui. On est dans un petit village loin de tout où le luxe n’existe pas et qu’on gagne sa croûte grâce au dure labeur dans les champs. Oui bienvenue à la campagne :p

Mais revenons à Marzio, je n’arrivais pas trop à définir son âge au moment des faits, mais que cela tienne, ce n’est pas important. Ce qui l’est, c’est sa façon de voir l’avenir, de ressentir ses émotions. L’amour n’avait pas spécialement sa place dans l’histoire malgré ce qu’on voyait. Non, l’amour n’était que passagère, une simple illusion. Ce que j’ai ressenti à travers les chapitres, c’était de la colère et beaucoup de fierté. La colère n’était pas celui de notre Héros Kaleb, non loin de là, une colère rageante, révoltante ! Oui, c’était une furieuse envie de se révolté contre son père, contre le village, contre l’humanité. Pourquoi, je dis que l’amour n’a pas sa place ici ? Ophelia est invisible, avant comme après. On sentait qu’ils s’aimaient mais les conditions ont fait que ce qui arriva devait arriver dans tous les cas.

Dans ce genre de village, rien n’est impossible et tout reste étrange. Les autres personnages aussi ont leur lot de souvenirs et d’empreintes dans cette histoire. Chacun avait leur rôle bien défini, du meilleur comme au pire. Et le pire peut être le meilleur. Je ne me suis pas sentie mal à l’aise en le lisant non plus, mais je n’aurait pas pu vivre à cette époque.
L’histoire se termine sur une note, sous forme de dédicace. Marzio n’est pas mon héros, mais comme je le comprends. On a pas envie de le câliner, mais de l’encourager à voler encore plus haut, comme les aigles royaux.

Phillippe Carrese m’a éblouit et m’a transporté dans un autre pays, dans une autre époque. Il m’a aussi appris des choses sur l’écriture. J’en prendrais grand soin, si j’y arrive. Merci.

Merci à Babelio et aux Éditions de l’Aube pour ce service presse.

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