Elle

elleTitre : Elle (VF)
Auteur(e) : Fleur Hana
Maison d’édition : Éditions Sharon Kena, collection Romance paranormale
Genre : Romance paranormale
Parution : 2014 (France)
Note : 13/20 [Ash : 13/20 ; Tora : 13/20]

Résumé :
J’étais tranquillement installée dans ma petite vie quand ça m’est tombé dessus.
Je me retrouve avec des super pouvoirs, dix gravures de mode au mètre carré, une vie amoureuse digne d’un marathon et un dieu déchu frustré sur le dos.
À part ça, je vais bien. Enfin… je crois… Au fait, moi c’est Elle et j’ai 25 ans.
Bienvenue dans ma vie !

Avis d’Ash :
Elle est une livre qui a énormément fait parler de lui, il a autant plu que déçu, ce qui fait que j’avais vraiment hâte de le lire afin de me faire mon propre avis. Alors je tiens à remercier les éditions Sharon Kena de nous avoir proposé ce roman en service presse. Malheureusement pour ma part, je termine ma lecture avec un avis mitigé… Je m’explique : aussi bien j’ai trouvé l’univers vraiment intéressant et original, j’ai eu du mal avec plusieurs personnages insupportables, pas assez aboutis à mon goût et une fin qui m’a totalement déstabilisée. On arrive à l’épilogue avec un sentiment d’inachevé assez gênant.
L’univers est vraiment sympathique, adorant la mythologie dans son ensemble, j’ai été bien servie avec une réécriture personnelle du panthéon grec ainsi que son impact sur les humains. Le côté magique, surnaturel ultra-présent est vraiment agréable et bien utilisé par l’auteure. L’opposition entre Gaïa et Chaos n’est au final qu’un problème de fond, ne cachant que le plus gros des ennuis, ce qui nous ne permet pas d’en apprendre suffisamment sur les deux factions d’Élus. Il manque certaines informations essentielles afin de tout bien digérer, c’est assez dommage.
Concernant les personnages, j’ai adoré la protagoniste Elle (un prénom qui peut prêter à confusion), une femme forte et indépendante, qui malgré des changements notables dans sa personnalité, garde son sarcasme acéré jusqu’à la fin. Alec, Ari et Rick sont les personnages masculins assez attrayants, ayant du cachet, ce qui les différencient d’un Elias invisible, un Nicolas un peu stéréotypé et un Joshua imbuvable, égoïste, opportuniste et au final plat. Les demoiselles ne sont pas mieux ne servant strictement à rien dans l’histoire.
Parlons-en justement de l’intrigue qui est assez simple : Elle découvre qu’elle n’est pas une simple humaine, elle a des pouvoirs et doit apprendre à s’en servir, vivre avec. Malheureusement pour elle, elle va enchaîner les problèmes, sa vie va changer du tout au tout. Tout cela est bien rythmé, il a des rebondissements et de l’action. Mais ce qui m’a le plus gênée là-dedans c’est la facette érotique, où au final tous les hommes la trouve insupportable pour finir par coucher avec elle et se jeter à ses pieds. Ce côté harem fantasmé n’apporte pas grand chose au final à l’histoire.
L’écriture est vraiment sympathique, tout est fluide et l’auteure est pleine d’esprit. Mais le gros point fort est avant tout les références cultes des années 1990/2000, en plus d’un humour très présent. J’ai souvent rit avec certaines répliques pourries d’Elle. Tout le monde y passe de Twilligth à Beverly Hills, sans oublier Minus et Cortex. C’est une lecture agréable en soit, on rigole beaucoup mais ça ne fait pas passer le sentiment que l’histoire se perd et nous perd dans les derniers chapitres. Vraiment dommage, mais j’avoue que je ne dirais pas non à une suite !

Avis de Tora :
Elle est un livre qui nous attire par son résumé, nous faisant sourire. Etant en plus une auteure méconnue de mes connaissances livresques, cela rajoutait une part de curiosité. Fleur Hana nous procure une lecture sympathique, déroutante mais aussi décevante.
Elle, jeune femme de 26 ans, est traductrice. Passant ses journées à traduire des livres à la sauce Twilight, elle ne le supporte plus. Un jour, alors qu’elle passe une soirée entre amies, elle rencontre Joshua. Dès qu’elle l’aperçoit, elle ressent une attirance inexpliquée…
Le lendemain, Joshua lui explique qu’elle possède un don et qu’ils sont liés. Cependant, elle découvre qu’en plus de posséder le don de Gaïa, elle possède celui de Chaos. Elle va devoir apprendre à les maîtriser. Difficile quand on est perçu comme un être à part.
Fleur Hana nous surprend agréablement pendant toute la lecture grâce à l’idée de la mythologie grecque. Au placard les vampires et loup garou. L’auteure nous intéresse par cette originalité. Or, celle-ci n’est pas assez développé. On aimerait en savoir bien plus sur toutes les créatures évoquées, l’univers manquant d’attention. Les personnages sont à la fois intéressant et bien différent, on les aime et on les déteste à la fois. On ne sait pas vraiment où se placer (sauf pour Joshua qu’on a envie d’étrangler du début à la fin). La fin du livre arrive d’ailleurs trop vite, laissant des personnages à l’abandon comme Nicolas, Ari et Rick ; dont on veut en savoir plus… Mais est-ce voulu par l’auteure ? Sans doute, or on en espère plus. Notamment sur un fin plus que déroutante, une fin ouverte. En effet, au fil de la lecture, Elle devient une anti-héroine, égoïste, avec des sentiments enfermés. Ce qui surprend et interroge le lecteur, ayant rarement lu ce genre de fin. Surprenant mais original.
Au final, Elle est lecture sympathique qui permet de se détendre, de se retrouver (surtout avec les références de notre génération) mais qui manque de profondeur sur le côté fantastique.

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