Toxic Love (t1) : Toxic Love

Titre : Toxic Love (VF)
Auteur(e) : M.J. Swan
Maison d’édition : Harlequin, collection HQN (VF)
Genre : New Adult / Romance / Contemporain
Parution : 2018 (France)
Uniquement disponible en ebook
Note : 15/20

Résumé :
Elle croyait qu’elle n’avait plus rien à perdre… jusqu’à ce qu’elle le rencontre.
Un regard. Un seul regard d’Ezio a suffi pour que Calie comprenne qu’elle pouvait encore ressentir des émotions. Dans les yeux de son garde du corps, elle a lu la même souffrance et la même rage qui sont les siennes depuis que la vie lui a arraché sa mère, puis son père. Et, bien qu’elle ignore tout de l’histoire contée par les cicatrices et les tatouages de l’homme de main de son oncle, elle sait désormais qu’elle n’est pas aussi seule qu’elle le pensait. Mais ce lien silencieux qui les a réunis pendant une seconde est aussi salvateur que toxique, car Ezio évolue dans un milieu violent et dangereux. Alors, elle doit à tout prix rester à distance ; elle ne peut pas courir le risque de s’attacher à lui et de le perdre : la mort lui a déjà tant pris qu’elle n’a plus rien à lui donner, si ce n’est sa propre vie.

Avis d’Ash :
Entre le résumé et la lecture de ce livre il y a quasiment un monde entier de différences. Le résumé m’a un peu porté à confusion et quand j’ai découvert que c’était en réalité une histoire de biker, cela m’a prit par surprise. Après c’était une surprise bienvenue, j’ai bien aimé ce que j’ai lu, malgré quelques défauts et une romance qui se déroule un peu trop rapidement à mon goût. Avec une romance compliquée au goût de tabou et une ambiance sombre, Toxic Love nous plonge bien dans l’univers des Red Angels.

Calie est une jeune fille totalement normale jusqu’à ce que ses parents meurent l’un après l’autre dans des circonstances tout sauf naturelles. Elle va se faire des amis, se rapprocher de ce qui lui reste comme famille, seul hic au passage, ceux sont tous des bikers. Violence, alcool, fusillades, tout cela va devenir son quotidien et la fille calme va devenir une femme forte et courageuse. Pourtant derrière cette façade, elle cache une faiblesse psychologique, elle est au bout du rouleau et prête à craquer. Callie est vraiment touchante, on arrive à s’identifier à elle, ce qui ne l’empêche pas d’être naïve et se voiler la face.

Bien que Calie soit la narratrice, elle n’est pas le seul personnage qui se démarque et loin de là ! Le premier est sans aucun doute Ezio, le jeune homme torturé et mystérieux dont elle tombe amoureuse. On a quand même du mal à comprendre pourquoi elle s’évertue à lui sauter dessus vu comment il est froid avec elle et qu’ils ne cessent de se prendre le bec. Pourtant Ezio est vraiment charismatique, il a un petit quelque chose de différent des autres. Julien lui aussi intrigue, il semble être un étudiant mignon proche d’un chevalier servant mais il cache définitivement quelque chose. Erika, la meilleure amie de Calie, est vraiment amusante et n’a pas sa langue dans sa poche. Et j’en oublie d’autres, tous les personnages secondaires apportent un réel plus à l’histoire.

Même si la romance compliquée et rapide de Calie avec Ezio est importante dans le livre, je ne trouve pas que ce soit ce qui est au coeur de l’intrigue. C’est avant tout le passage à la vie d’adulte de Calie qui importe, les difficultés auxquelles elle doit faire face, la souffrance qu’elle doit surmonter et surtout résoudre les mystères qui planent sur sa famille. N’oublions pas le danger qui l’entoure, les gens qu’elle aime ont tous été assassinés, la mort frappe énormément à sa porte et la violence est maintenant son pain quotidien. Calie commence à saturer vu qu’elle garde tout en elle et sa fragilité apparente qu’elle s’évertue à cacher est fascinante.

J’ai beaucoup aimé le style de M.J. Swan, c’est cash et parfois vulgaire mais jamais sans raison, tout reflète un état d’esprit ou une ambiance. Même s’il y a des instants drôles ou tendres, c’est avant tout sombre, dangereux et parfois malsain. C’est pas le monde des bisounours, les bikers ne sont pas des samaritains et il y a forcément des coups de feu, du sang et de l’intensité. Je regrette seulement qu’une auteure francophone doivent encore une fois placée son histoire en outre-atlantique, mais dans son cas on peut lui pardonner, car soyons sérieux deux minutes, la vie d’étudiante et les bikers tels qu’ils sont contés ici, cela n’aurait jamais pu se dérouler à Lyon ou Versailles. Toxic Love restera tout de même une belle découverte et les diverses révélations faites me donnent vraiment envie de lire la conclusion !

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