Arena 13 (t1) : Arena 13

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Titre : Arena 13 (VF) / Arena 13 (VO)
Auteur(e) : Joseph Delaney
Maison d’édition : Bayard, collection Jeunesse
Genre : Young Adult / Fantasy / Science-fiction
Parution : 2015 (France) / 2015 (USA)
Note : 17/20

Résumé :
Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort… Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen… Son ambition?: combattre dans l’Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur l’infâme créature qui a détruit sa famille, devrait-il y laisser la vie.

Avis d’Ash :
Grande surprise Joseph Delaney avec sa toute nouvelle série Arena 13. On commence notre lecture avec de la fantasy, un monde sous le joug d’une créature vampirique qui laisse des cadavres exsangues derrière elle et un adolescent qui rêve de grandeur. Puis peu à peu, on entre dans un univers dystopique complexe où les humains ont été décimés par leurs propres créations. Action, manipulations, créatures étranges et une touche de romance, il y a tout ce qu’il faut pour faire de ce livre un must-to-read de cette fin d’année !

Leif est un adolescent qui n’a rien à perdre et qui a abandonné le peu qu’il avait afin de rejoindre la capitale de Midgard plein de rêve dans la tête. Il est confiant et il a bien raison : un ticket de loterie lui permet de devenir novice dans la meilleure écurie de combattants d’Arena 13. Le jeune homme va alors faire fac e à des désillusions, découvrir bien des vérités sombres, mais aussi apprendre le métier de ses rêves. Leif est charismatique, malin et agile, ce qui est nécessaire en plus de son ambition. On découvre peu à peu ce qui le pousse vers l’avant et on apprend en même temps que lui tout ce monde compliqué où il a mis les pieds.

Pour cela il peut compter sur Tyron, le meilleur Maître de lames, le plus grand programmeur de lacres. Sévère mais juste, il va lui ouvrir les yeux sur bien des choses. Kern, le combattant phare de l’écurie est comme un grand-frère pour Leif, tout en étant son professeur. Il est tout ce qu’on peut espérer pour Leif de devenir. Deinon et Palm sont ses camarades d’apprentissage, pendant que le premier est effacé mais amical, le second est un sale gosse de riche pourri gâté et imbuvable. Kwin, la seule présence féminine marquante, est la fille de Tyron, rebelle et combattante, elle entraîne le héros dans un tas d’ennuis et à mes yeux elle ressemblait à une gamine capricieuse, égoïste et écervelée plus qu’autre chose.

Bref, tout ce petit monde évolue dans l’univers de l’arène et des combats de Trigladus. A la fois gladiateurs et programmeur, on ressent à la fois le modernisme et la tradition de ce sport. Des lacres combattent dans l’arène, tout en protégeant des humains qui les contrôlent par des pas de danse. Les lacres ne sont pas humains bien qu’ils aient une apparence physique semblable en partie, ceux sont une sorte de cyborg. Tout comme les djinns qui étaient à l’origine des armes des hommes utilisées pendant la guerre, qui se sont retournées contre ses derniers pour les massacrer. Les humains survivants ont été amassés dans un enclos du nom de Midgard sous la protection de Hob, un djinn cruel et sanguinaire.

On découvre peu à peu toute l’histoire passionnante ce monde post-apocalyptique qui mélange habillement les codes de la SF et la fantasy, afin de créer quelque chose d’unique et d’inédit. On voit bien que Joseph Delaney en a encore sous le pied, qu’on a fait qu’effleurer les couches supérieures de tout de tas de mystères. J’ai passé un excellent moment avec ce livre parfaitement dosé, avec quelques petits défauts mais tellement addictif qu’on a qu’une seule hâte : lire la suite !

Merci à Babelio et Bayard Jeunesse pour ce service presse.

challengeYA53/65

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