Menagerie (t1) : Menagerie

menagerie1Titre : Menagerie (VO)
Auteur(e) : Rachel Vincent
Maison d’édition : Harlequin, collection Mira (Inédit en France)
Genre : Urban Fantasy
Parution : 2015 (USA)
Lu en anglais
Note : 17/20 ❤

Résumé :
Lorsque Delilah Marlow visite le fameux carnaval ambulant, la Ménagerie Metzger, elle est une simple femme dans un monde pas si ordinaire que cela. Mais sous le contrôle du macabre cirque, elle découvre une fière créature aux griffes acérées qui se cache sous son humanité. Capturée et exhibée, Delilah dans son costume burlesque de cygne noir est dépossédée de toutes ses possessions, y comprit son propre nom, pendant qu’elle est forcée de se « donner en spectacle » de ville en ville.
Mais il y a une beauté à couper le souffle sous la clinquante et grotesque réalité du carnaval. Gallagher, son gardien, est aussi gentil qu’il est cryptique et fort. Les autres « attractions », sirènes, minotaure, griffons et kelpies, sont étranges, oui, mais ils partagent un lien forgé dans la brutale réalité de leur captivité. Et alors que Delilah se débat pour sa liberté, et celle de ses camarades de la ménagerie, elle découvre une force et un but qu’elle n’a jamais imaginé exister.

Avis d’Ash :
Je ne sais pas quoi dire sur ce livre, les mots me manque pour décrire cet ovni, ce livre original et osé. Rachel Vincent a beau avoir sortit d’autres livres très attendus cette année, pour moi c’est Menagerie qui est incontournable, un livre à ne pas rater. Il est tout bonnement génialement malsain. On a beau être mal à l’aise au fil de la lecture, on est aussi émerveillé et surtout embarqué dans l’incroyable univers de Delilah.

Delilah est un personnage qui nous ait immédiatement sympathique et qu’on adore. En dehors du fait de son origine… douteuse (je continue à me poser des questions dessus), j’ai adoré sa personnalité tolérante et curieuse, qui se remet sans cesse en question et qui est généreuse, prête à se sacrifier pour ce qui est juste et les gens en danger. Elle gagne en courage, en force et même quelques points badass quand elle est en mode créature des ténèbres inconnu. Elle a vraiment un mental d’acier qu’on ne peut qu’apprécié et ce qui rend ses moments de faiblesse que plus touchant.

Bien que l’histoire soit principalement du point de vue de Delilah, il y a énormément de personnes autour d’elle qui ont un impact sur sa vie et sur la Ménagerie en général. Certains ont même droit à la parole, décrivant des scènes inattendues et incroyables, toujours apportant un plus, même si cela ne semble pas être le cas à prime abord. Bien entendu, certains se détachent dont Gallagher en premier lieu, le gardien ténébreux et taciturne m’a totalement fait craqué. De par sa personnalité, son histoire et ses choix, j’aime son côté mystérieux et sombre. Enyx est le minotaure, plus humains ce que veulent bien le croire les visiteurs et ses gardiens. Tout comme Rommily, l’oracle qui est plus saine d’esprit qu’on peut le croire.

C’est d’ailleurs un des aspects que j’ai apprécié dans l’histoire, tous les personnages ont diverses facettes étonnantes. Ils sont tous complexes, on égratigne que le dessus chez la plupart et il en va de même pour l’intrigue. Delilah recherche la liberté, à fuir la ménagerie et a prouvé son innocence au début, mais ce n’est pas tout. Plusieurs buts s’entremêlent, toujours dans la cruauté du cirque qui présente les humains sous un mauvais jour. Les monstres ne sont pas ce qu’on croirait et qui en ont l’apparence, même s’il y a une part de ténèbres chez tout le monde. La cruauté, l’intolérance, la violence, tout cela est mis en exergue et Delilah en fait les frais, elle qui en est tout l’opposé

L’univers mis en place par l’auteur est vraiment vaste, complexe et ne cesse d’évoluer. On pourrait en parler pendant des heures tellement il est fournis et bien construit. On a diverses mythologies, une Histoire qu’on découvre grâce à des fragments d’articles, de rapports ou autres entre chaque chapitres, des hiérarchies entre les divers Cryptids, de la géopolitiques et j’en oublie encore. Tout a été pensé à la virgule près afin que tout soit solide et tienne la route, tout en nous fascinant.

Menagerie est tout simplement un bijou, mais attention, son originalité peut aussi bien être sa principale qualité que son pire défaut. C’est un livre qui ne peut pas plaire à tout le monde à cause du côté malsain et violent de certains rapports et évènements, mais aussi à cause de l’image de l’Humanité. Cependant, c’est un puzzle bien écrit dont certaines pièces restent encore à placer et à découvrir. Pour ma part j’ai eu un coup de cœur pour ce mélange de Kaleb et Meg Corbyn à la sauce Tarantino, et je ne peux que le recommander !

Merci à Harlequin pour ce service presse !

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