Darkness (t1) : Darkness

darkness1Titre : Darkness (VO)
Auteur(e) : Erin Eveland
Maison d’édition : Selladore Press (Inédit en France)
Genre : Young-Adult / Fantastique
Parution : 2014 (USA)
Lu en anglais
Note : 13/20

Résumé :
Une fille. Un garçon. Et le Master of Darkness. Voyez les Shadow Creatures. Elles sont partout. Mais vous ne pouvez pas fuir les ténèbres ou le Master qui les contrôle.
Catherine est né avec ce pouvoir surnaturel qui est appelé Darkness. Le Master of Darkness l’a découverte et il n’est qu’une question de temps avant qu’il ne la réclame comme sienne.

Avis d’Ash :
Avec un résumé qui ne dévoile pas grand chose, une couverture sombre, un concept d’interactivité intéressant, j’avais hâte de commencer cette lecture. Malheureusement je suis rapidement retombé dans le monde réel, déçue et ne comprenant pas certains choix faits par l’auteure. Les personnages ne me touchent pas, je me suis ennuyée par instant et l’intrigue n’a pas été poussée à son maximum à mon goût.

On suit avant tout l’histoire depuis le point de vue de Catherine, une jeune fille lumineuse malgré les ténèbres dans lesquelles elle vit. Au début, on la voie à l’âge de 6 ans, heureuse avec sa grand-mère, épanouie, mais dont un étrange pouvoir commence à menacer sa vie. Puis 10 ans plus tard, c’est une adolescente qui fait de son mieux pour survivre dans la maison de sa mère alcoolique qui ne la considère que comme une chose et qui est prêt à la vendre au plus offrant pour de l’argent. Étrangement, je n’ai pas du tout réussit à m’attacher à ce personnages, ni réussit à comprendre ses choix.

Les personnages secondaires m’ont fait le même effet. La grand-mère semble à la fois perdue et pleine de sagesse, sachant ce que vit sa petite-fille. Nathan qui est le repère de Catherine, qui veut pouvoir fuir avec elle, enchaîne les mauvais choix égoïstes. Artros est le méchant typique charismatique… sauf que je le trouve sans aucun intérêt. Essa est une véritable sadique pleine de potentiel, tout comme la mère de Catherine qui a remplit son rôle de déchêt à la perfection. Jorgen aussi est intéressant et est probablement le personnage que j’ai le plus apprécié.

L’histoire en soit est déstabilisante avec sa simplicité compliquée. Le Darkness est la capacité d’utiliser les ténèbres comme bon nous semble pour faire tout ce qu’on veut, afin de devenir monstrueusement puissant et immortel. Mais le point clé est là, on devient rapidement un monstre égoïste et insensible au carnage qu’on sème sur le chemin. Une fois qu’on est sur cette route, on recherche plus de pouvoir et la lumière qui existe quelque part et qui est en l’occurrence Catherine.

L’ambiance est assez malsaine, le malheur cotoit la trahison, le sexe et tout ce qui est mauvais chez l’homme. Heureusement, il y a tout de même une touche d’espoir qui éclaire un peu l’avenir. Mais ne nous voilons pas la face, ce récit est très sombre et l’écriture haché, assez flou, nous fait tourner la tête, pour ne pas dire qu’on est parfois perdu. Un livre assez spécial dans l’ensemble qui ne m’a pas vraiment convaincu… Dommage…

Merci à Erin Eveland et Selladore Press pour ce service presse.

challengejeunesseYA435/50

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