Le Protectorat de l’Ombrelle (t1) : Sans âme

protectorat 1Titre : Sans âme (VF) / Soulless (VO)
Auteur(e) : Gail Carriger
Maison d’édition : Orbit / Livre de Poche, collection Orbit
Genre : Steampunk / BIT-LIT
Parution : 2010 (France : Orbit) / 2012 (France : Livre de Poche) / 2009 (USA)
Note : 15/20

Résumé :
Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Avis d’Ash :
Pour avoir déjà lu l’adaptation graphique des 3 premiers tomes, je savais déjà à quoi m’attendre grosso modo au niveau de l’histoire. Et pourtant, j’ai été surprise, notamment grâce au style d’écriture particulier de Gail Carriger qu’on ne peut clairement pas confondre avec un autre. Avec des personnages haut en couleurs, un humour acéré, des rebondissements à la pelle et un univers richement travaillé, on ne peut que comprendre le succès de la série.

Alexia Tarabotti est une sans âme ou paranaturelle politiquement parlant. Pour résumer, elle n’a pas d’âme, ce qui la rend unique et craint des créatures surnaturelles puisqu’elle peut anuler leurs pouvoirs, les rendre humains. Cette jeune femme de 26 ans est une vieille dans le Londres du 19è siècle où seul les beaux mariages comptent et sa famille peut se montrer égoïste et cruelle envers elle. Cela lui a permis de se forger un esprit à toute épreuve, en plus de sa curiosité imparable.

Lord Maccon est celui qui en fait les frais depuis des années. Ces deux-là n’arrêtent pas de se chercher et il devient de plus en plus clair que cela est dû à l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Ce loup-garou alpha n’a pas sa langue dans sa poche (dans plus d’un sens) et se montre souvent brute de décoffrage. Ce qui ne l’empêche pas de se montrer très respectueux envers Alexia, qu’il admire en secret. Bien évidemment grâce à lui on découvre tout une meute de loups et leur hiérarchie.

L’alpha n’est pas le seul personnage à se démarquer puisqu’il y a son pendant surnaturel, le vampire Lord Akeldama, un ami très précieux de la paranormale. Il est à mourir de rire, on a l’impression qu’il ne se prend jamais au sérieux. Et un duo avec Ivy, la meilleure amie d’Alexia, serait fatal pour n’importe qui ! Ces deux-là font bien des dégâts sans jamais s’en rendre compte et pour notre plus grand plaisir.

L’univers mis en place par Gail Carriger est très fournis, en évolution constante. On continue d’en apprendre même à la toute dernière page. J’ai apprécie découvrir l’Angleterre victorienne avec une grosse touche de paranormale. Différentes créatures coexiste sous la tutelle de la Reine. Un bureau d’investigation (le BUR) set de police afin de tout réglementer. Et les humains apprécient plus ou moins l’existence de tout cela. La science autant d’importance et d’impact sur l’histoire que le fantastique.

Une histoire captivante apparait sous la plume poétique et un brin désuet de l’auteure, mais sans que cela ne gêne le lecteur. Au contraire, l’utilisation de certains termes ou certaines tournures nous fait sourire. L’imagination de l’auteure nous entraine dans un monde fantastique plein d’aventures et qui nous donne envie de nous y replonger au plus vite.

Merci à Dans l’aile Ouest pour cette lecture commune !

babychalbitlit2015

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