Le chardon et le tartan (t1.1) : La porte de pierre

 

outlanders1Titre : La porte de pierre (VF) / Outlander (VO)
Auteur(e) : Diana Gabaldon
Maison d’édition : J’ai Lu, collection Littérature romanesque / Presses de la Cité, collection Etranger / France Loisirs, collection Romans historiques
Genre : Romance historique
Parution : 2002 (France : J’ai Lu) / 2003 (France : Presses de la Cité / France Loisirs) / 1991 (USA)
Note : 17/20

Résumé :
Ancienne infirmière de l’armée britannique, Claire Beauchamp-Randall passe des vacances tranquilles en Écosse où elle s’efforce d’oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front.
Au cours d’une promenade sur la lande, elle est attirée par des cérémonies étranges qui se déroulent près d’un menhir. Elle s’en approche et c’est alors que l’incroyable survient : la jeune femme est précipitée deux cents ans en arrière, dans un monde en plein bouleversement ! 1743.

Avis d’Ash :
Alors que l’adaptation télé va bientôt débuter et qu’une réédition française est à prévoir, j’ai enfin sauter le pas et la première partie du premier tome de Le Chardon et le tartan. Cette romance historique a beau dater, il n’y en a rien à redire, elle est toujours d’actualité et déchaine les passion. Le thème en soin est vraiment passionnant, une femme moderne de l’après-guerre qui se retrouver projeter 200 ans plus tôt en pleine guerre des Highlands. Elle va détonner bien évidemment, mais elle va devoir avant tout survivre afin de rentrer chez elle et bien des obstacles vont apparaître.

Claire Beauchamp-Randall est une ancienne infirmière de guerre, qui a connu la seconde guerre mondiale et les souffrances qui ont allaient avec. Elle a donc été séparé de son mari pendant plusieurs années et maintenant qu’ils se retrouvent enfin, elle se retrouve en plein XVIIIe siècle. C’est la fête quoi… Grâce à ses connaissances en médecine, elle va pouvoir s’en sortir et se faire un statut assez solide, bien que les menaces de sorcellerie planent au-dessus de sa tête. Malheureusement, pour une femme seule de son âge, qui plus est anglaise, c’est pas la meilleure période pour visiter les charmes de l’Écosse. Elle va devoir faire appel à ses souvenirs d’histoires, à du tact mais aussi à beaucoup d’intelligence et de manipulations pour s’en sortir en un seul morceau.

Mais passons aux choses sérieuses et parlons du seul véritable allié de Claire dans ce monde brutes : Jamie Fraser. Jeune homme charismatique, assez énigmatique à la fois taciturne et sociable, il se démarque clairement du lot des guerriers que Claire rencontre à son arrivée. Bien que par moment il semble mature, sûr de lui, populaire auprès de le gente féminine, il montre parfois des facettes naïves, voir innocentes, il n’en reste pas moins un jeune homme de 23 ans. Au fil des pages on va en apprendre plus sur lui, son passé et par la même occasion, le fonctionnement des clans. Jamie est de toute évidence le mâle par excellence !

Les personnages secondaires sont vraiment nombreux, tous différents les uns des autres, ayant leur importance propre quand à l’avancée du récit. Le capitaine Randall est l’ennemi à la fois de Claire et de Jamie, pour des raisons différentes. Bien qu’il ait le même physique le mari de Claire (c’est un de ses descendants), il est vil, cruel et sadique au possible. Les MacKenzies sont sympathiques dans leur ensemble une fois qu’on les connait, mais même de cette façon, il reste des doutes quand à leur objectif et ce qu’ils attendent du couple. Laoghaire, la jeune beauté blonde qui semble si lisse au début apparait peu à peu comme une furie en puissance, la jalousie étant un excellent carburant à la haine.

En dehors de l’idée du voyage dans le temps, j’ai beaucoup apprécié de découvrir l’Écosse et plus exactement son histoire si riche et mouvementée. Les guerres, les clans, l’opposition aux anglais, les batailles de pouvoirs, l’importance des anciens Dieux et des légendes mais en même temps la peur de la sorcellerie et de l’inconnu. On découvre une civilisation, une société qui est pleine de contrastes vraiment intéressant. De plus, le fait que Claire n’y connaisse absolument ou presque rien (alors qu’elle avait les moyens de connaitre ce pan de l’histoire), rend toute cette découverte bien plus agréable et réaliste. En dehors de cet aspect historique, c’est la romance naissante entre Jamie et Claire, bien qu’originaire d’un besoin commun de survie, qui est le point fort de l’intrigue.

Le chardon et le tartan est sans aucun doute possible une excellente découverte et un coup de cœur pour moi. Et pourtant j’ai quelques points à reprocher à la traduction française qui est trop lise à mon goût, on ressent bien qu’il y a certaines erreurs qui rendent certaines scènes moins fortes, moins probables. Je ne trouve pas que le langage écossais, ni de l’ancien anglais soit assez marqué et c’est assez dommage ! Mais je vous recommande bien sûr de lire ce roman qui est incontournable !

2 réponses à “Le chardon et le tartan (t1.1) : La porte de pierre

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