Rush (contrat 1) : Dette de sang

rush1Titre : Dette de Sang (VF) / Catch the Zolt (VO)
Auteur(e) : Phillip Gwynne
Maison d’édition : Casterman, collection Romans
Genre : Jeunesse
Parution : 2014 (France) / 2013 (Australie)
Note : 13/20

Résumé :
Gold Coast, Australie, état du Queensland. Le jour de son quinzième anniversaire, le jeune Dom se voit révéler de la bouche de son père et de son grand-père, un secret familial stupéfiant. Originaire de Calabre et autrefois affiliée à la ‘Ndrangheta, la mafia locale, sa famille, en dépit de son apparente richesse, a contracté une lourde dette. Pour la racheter, tous les descendants mâles de l’aïeul Dominic Silvagni, dont il porte le nom, doivent dès qu’ils ont quinze ans s’acquitter seuls d’une série de six épreuves exigées par la mafia, sans qu’il soit possible de connaître à l’avance la nature de chacune d’elles. En cas d’insuccès : « Le créancier pourra prélever une livre de chair sur son débiteur »…

Avis de Tora :
Un livre dont il ne faut pas se fier à la couverture et dont j’attendais beaucoup après avoir lu le résumé du livre. Rush a été une lecture très sympathique, mais qui ne m’a transporté comme je l’aurai espéré. Original et bien écrit, Phillip Gwynne nous installe tout de suite dans celle-ci, constatant qu’il maîtrise ce genre. Cependant, l’aspect de la littérature jeunesse se ressent totalement dans l’intrigue. Un milieu pas assez exploité qui fait figure de gang, et non de mafia.

Dominic, un jeune adolescent, se voit assumer le secret familial. Et ce, le jour de ses 15 ans. Ce secret, annoncé par son père et son grand-père, a été contracté il y a plus d’un siècle par leur ancêtre. N’ayant pas le choix, il devra accomplir six contrats. En cas d’échec ou de refus pour chacun d’eux, il se verra prélever une livre de chair. Se lançant dans l’inconnu avec son premier contrat : capturer Le Zolt, un Robin des Bois des temps moderne !

La première chose qui m’a déconcerté, La Dette, qui à la fois signifie les différents contrats et la mafia. Sans compter la bêtise de leur ancêtre de l’avoir contracté, surtout que chaque génération, lors de ses quinze ans devra accomplir ces six contrats. Qu’est-ce qui passé par la tête de cet homme ?
La seconde est la mafia, qui en porte que le nom (sauf pendant deux ou trois événements). L’intrigue manquait se suspens, de nervosité. La surprise et l’action sont présentes, mais pas comme on l’espérait. Le premier contrat se dénoue avec une facilité étonnante et futile. On se dit que Dom s’est cassé la tête durant toute l’intrigue… pour ça ? Autre chose, le livre se nommant Rush, le rythme effréné de l’intrigue est également pas assez perçu. Sans doute parce que le livre n’est pas assez long.

Phillip Gwynne m’a tout de même convaincu par son style, en nous plongeant dans l’inconnu concernant la mafia. Ne sachant rien, on tourne les pages afin d’en savoir plus. Cet intérêt s’agrandit au fur et à mesure, lorsque apparaît succinctement La Dette. Dont on ne sait toujours rien à la fin du premier volume, et dont on espère en connaître davantage dans le prochain.

Au final, Rush se lit en moment de détente, ne s’attendant pas à friser la crise nerfs (sauf pour le personnage Tristan, jamais vu plus débile que lui) en cherchant le dénouement. Je remercie les éditions Casterman pour ce service presse via le site Babelio, mais maintenant j’hésite à lire la suite…

chall35
7/20

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