Shadows of the City (t1) : The Artful

shadowsofthesity 1Titre : The Artful (VO)
Auteur(e) : Wilbert Stanton
Maison d’édition : Curiosity Quills Press (Inédit en France)
Genre : Young-Adult / Science-fiction
Parution : 2014  (USA)
Lu en anglais
Note : 10/20

Résumé :
New York City, 2025: Tout a changé. La ville qui ne dort jamais est maintenant la terre de la mort et de la déchéance.Un virus inarrêtable a semé la mort et les survivants sont devenus des porteurs, en quarantaine du reste du monde.Twist et Dodger ont grandis dans la rue, les caniveaux et dans les tunnels sous-terrains, leur terrain de jeu favori. Ce ne sont pas des héros. Ils aiment être au centre de l’attention, et voler des médicaments aux riches pour les donner aux pauvres est leur ticket gagnant. Durant leur dernier raid, ils ont dérobés par hasard un remède qui a fait d’eux la cible de l’Empereur de Manhattan et du guerrier Gouverneur de Brooklyn. Ils sont forcés de partir en mission dans les territoires les plus sombres de leur monde en putréfaction.

Avis Jinxx :
Mon tout premier roman catastrophe et je suis entre déception et curiosité.
Bon ici on suit une bande d’ados qui se prennent pour Robin des bois version apocalyptique. Le monde disparait en 2015 à cause d’un virus dont ignore tout. Et eux, sont là pour voler des médocs afin de les donner aux démunis. Vu comme ça, ça à l’air mignon comme tout, mais là où le bas blesse, c’est tout simplement au niveau de l’ambiance. L’histoire à elle seule est… euh moyenne et si on rajoute l’environnement, ça me parait fade. Mais d’abord, commençons par les personnages.

Nous suivons Dodger, Twist (le protagoniste principal) et Gia. Trois ados dont les destins semblent être unis mais voilà, le protagoniste est un personnage secondaire. Enfin, au début il semble être secondaire, mais au fil de la lecture il se fait une place (vu qu’il est le protagoniste c’est normal). Pour ma part, il ne m’a pas marqué plus que ça. Surement à cause de son manque de charisme. Non pas qu’il ne soit pas leader dès le départ, mais je le trouve sans plus. Dodge lui a de la prestance, normal il a la tête d’un leader et Gia… ben… c’est pas une quiche(heureusement !), mais elle non plus ne m’a pas marqué plus que ça malgré son tonus de fille qui ne se laisse pas faire.

En fait, je crois (et ce n’est que mon avis) que si les persos ne m’ont pas plus marqué que ça, c’est à cause de l’ambiance. Bon, ce n’est que ma première dystopie et je n’ai pas de support de comparaison, mais quand on m’a donné la définition de ce style, je m’attendais vraiment à quelque chose de vraiment boostant. Parce qu’une part, ça parle d’un virus. L’état dans lequelle sont les humains infectés semble être prometteur sauf que voilà… il n’y a rien. Mais quand je dis rien, c’est rien. Entre deux zones de territoire, c’est le vide total. Je suis d’accord qu’il devrait avoir un certain break, mais il n’y a aucune angoisse, rien. La seule angoisse que j’ai eu, c’était pour Dodger, mais les autres… Bref, ça m’a vraiment déçue sur le coup. Après, oui il y a eu des scènes de combats mais… voilà c’était pas intense. Par contre, j’admets qu’il n’y a qu’une partie qui m’a plu dans tout ça =)

Cependant, le style de l’auteur n’est pas à rejeter. Il sait ce qu’il écrit et ce n’est pas plus mal. Franchement, le seul bémol c’est le manque d’action forte, mais forte de chez forte. Je donne une seconde chance à cette série, j’attends de pied ferme le livre deux, pour savoir où ça va me mener.

Merci à Curiosity Quills Press pour ce service presse.

chall35
16/20

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