Titre : La fuite (VF) / Eve (VO)
Auteur(e) : Anna Carey
Maison d’édition : Pocket, collection Jeunesse (VF) / Harper Collins, collection Teen (VO)
Genre : Young Adult / Science-fiction / Romance
Parution : 2015 (France) / 2011 (USA)
Lu en anglais
Note : 16/20
Résumé :
USA 2032.
Seize ans après qu’un virus mortel a décimé la Terre, hommes et femmes vivent séparés.
Ève, 18 ans, n’a jamais quitté l’enceinte de son école. Elle pense qu’un avenir radieux l’attend, jusqu’à ce qu’elle découvre la terrible vérité : les jeunes diplômées sont enfermées dans une clinique où elles enchaînent les maternités pour repeupler le monde dévasté.
Horrifiée, Ève s’enfuit. Commence alors un voyage solitaire et périlleux à travers la Zone, où elle doit éviter les chiens sauvages et les hommes qui la terrifient.
Jusqu’au jour où elle rencontre Caleb, un jeune rebelle qui gagne peu à peu sa confiance… puis son coeur. Mais dans ce monde ravagé, l’amour est un luxe qu’Ève ne peut se permettre.
Sauf à le payer très cher.
Avis d’Ash :
Cette dystopie était dans ma PAL depuis un certain, tout du moins la version originale qui m’a totalement alpaguée avec ses couvertures sublimes. Constat après lecture du premier tome : il faut que j’achète la suite. L’univers post-apocalyptique où les hommes et les femmes sont séparés, nourris de mensonges, j’ai adoré ça. Les personnages sont assez attachants, l’intrigue a du sens et tient la route, le tout enrobé d’une romance mignonne qui n’empiète pas sur le plus important de l’histoire. Une bonne dystopie dans son ensemble qui brille malgré certains défauts.
Eve ne fera jamais partie de mes héroïnes favorites, mais elle est suffisamment attachante pour nous intéresser à son histoire. Elle a beau remettre en question le système, avoir soif de liberté, elle pleure un poil trop à mon goût. Elle peut être immature, mais je met ça sur le compte de son éducation, ce qui ne l’empêche pas d’être tête brûlée. Je trouve que sa curiosité la pousse en avant, lui permet d’être tolérante et courageuse, des choses qu’on ne lui a pas apprit dans son école, après tout elle devait seulement devenir la fille parfaite, la pondeuse parfaite.
Pour ce qui est des personnages secondaires, ils ne sont pas très nombreux, mais chacun apporte un plus. Arden est celle qui va ouvrir les yeux d’Eve, l’évasion de cette dernière va la pousser à se poser des questions et fuir à son tour. Elle est le total opposé d’Eve et j’espère la revoir par la suite. Les autres ne sont que des garçons de différents âges, les plus marquants restant Caleb, Leif et Benny. Caleb est le grand amour d’Eve, ils sont vraiment adorables tous les deux et se contrebalancent bien l’un l’autre, même si j’aurais apprécié de le voir davantage mis en valeur. Leif est plus mature, étrange et à la tête des garçons, on ne sait pas trop sur quel pied danser avec lui. Puis il y a Benny qui est à mes yeux la mascotte du livre !
Mais le gros point fort du livre reste l’ambiance et l’univers mis en place par l’auteure. Il est compliqué, dur et bien pensé. La Terre a été décimé par un étrange virus, il y a quelques survivants et c’est la loi du plus fort, quand le gouvernement en place ne contrôle pas tout en mentant aux nouvelles générations, ou au moins aux jeunes filles. Il y a des viviers de rébellion, de contestataires mais c’est compliqué pour des enfants de se faire entendre. Ils doivent prendre des décisions d’adulte et à plusieurs reprises j’ai vu des clins d’œil à Oliver Twist et Peter Pan. La fin du livre ouvre la porte à de nouvelles possibilités de rebondissements dans la globalité de l’histoire.
Anna Carey a un style simple et léger qui me plait bien, elle décrit ce qu’il faut comme il faut, on arrive facilement à s’imaginer les lieux et les évènements. La romance est bien dosée, elle est en fond laissant libre court à l’action et au suspens, mais aussi à la survie et les manipulations. Même s’il y a quelques moments de flottements et que parfois j’ai eu envie de secouer Eve, j’ai passé un agréable moment et j’ai vraiment envie de connaître la suite.
6/65
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