Highland Dragons (t3) : Night of the Highland Dragon

highlanddragons3Titre : Night of the Highland Dragon (VO)
Auteur(e) : Isabel Cooper
Maison d’édition : Sourcebooks, collection Casablanca (Inédit en France)
Genre : Romance paranormale / Romance historique
Parution : 2015 (USA)
Lu en anglais
Note : 16/20

Résumé :
William Arundell est un détective travaillant pour une branche secrète du gouvernement britannique. Lorsqu’un jeune homme est retrouvé mort, l’investigation de William le conduit dans un village reculé des Highlands et l’intoxicante beauté de la femme qui dirige MacAlasdair Castle.
La charismatique Judith MacAlasdair n’est pas ce à quoi s’attendait William. La seule fille d’une longue lignée de métamorphes dragons, Judith se méfie de William et de ses questions gênantes. Cependant, lorsque l’investigation de William prend un tournant intéressant, ils doivent mettre de côté des années de coup de sang et de mutuelle défiance de l’étranger afin de faire équipe ensemble pour sauver les Iles Britanniques d’un ennemi mortel…

Avis d’Ash :
Alors qu’on savait plus ou moins à quoi s’attendre avec les 2 premiers opus, cette fois-ci on est totalement dans le flou. On se retrouve enfin sur les terres natales du clan de dragon, en Écosse. Mais Judith est une quasi inconnue, le peu que l’on sait d’elle est qu’elle est la plus dangereuse du clan et gère le domaine. Puis un second inconnu débarque sous les traits du charismatique détective Arundell qui est sous couverture, et cela fait immédiatement des étincelles. De l’action, du surnaturelle, une enquête pleine de rebondissement et une romance compliquée semée d’embûches et pourtant sensuelle, Isabel Cooper tient ses promesses une fois de plus !

Judith est dans la dernière de la fratrie MacAlasdair à être célibataire et pas la moindre. Depuis 20 ans elle gère le domaine familiale, les gens du village lui font confiance et malgré les rumeurs qui court sur elle, le fait qu’elle ne vieillisse pas, elle s’est liée à des personnes. C’est une femme sûr d’elle, difficilement rougissante et têtue. Elle contrôle tout d’une main de fer, attire le respect, voir la fascination des autres. Arundell est lui un britannique dans la quarantaine, travaillant pour l’état dans une branche secrète du gouvernement qui traque les tueurs surnaturels qui sévissent. Il attire tous les regards sur lui, force le respect et la confiance du village pourtant méfiant au début.

La relation entre ces deux-là est assez conflictuelle, elle connait des hauts et des bas, essentiellement à cause de leurs secrets respectifs. Judith ne peut pas dire qu’elle est une dragonne de plus de 200 ans et de son côté Arundell ne peut révéler la véritable raison de sa venue, ni son appartenance à la division D. Les choses commencent donc par une méfiance mutuelle, néanmoins teintée d’attirance sexuelle. Peu à peu ils vont s’allier, se faire confiance et tomber amoureux. Ils ont une belle relation une fois les secrets révélés et on sent le potentiel qu’il existe entre eux.

Mais bien que le romantisme soit agréable, ce n’est pas le point d’orgue de ce livre, mais bien son enquête. Que ce soit Judith ou William, tout deux enquêtent sur la même sans le savoir. On se retrouve avec des meurtres et des massacres sur les bras, plusieurs coupables possibles comme nos deux protagonistes (aux yeux de l’autre) ou bien les étrangers du village comme Hamilton, un scientifique qui s’intéresse aux transfusions sanguines, ou bien Ross qui revient au village pour des raisons inconnues. L’enquête révèle bien entendu une bonne part de fantastique, des créatures monstrueuses ou des sectes dangereuses.

Encore une fois Isabel Cooper m’a totalement embarqué dans son univers historique et paranormal que j’affectionne. Elle a mis en place une intrigue une fois encore différente et un couple qui évolue à sa façon. Bien que le final soit inattendu en partie, on est frustré sur certains points, sentant que les choses ne sont pas encore finies ! Mais s’il y a une suite, on ne sait vraiment pas qui sera le protagoniste, donc seul l’avenir nous le dira.

Merci à Sourcebooks pour ce service presse.

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