Kaleb (s1) : C’est si bon d’être mauvais

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Titre : C’est si bon d’être mauvais (VF)
Auteur : Myra Eljundir
Maison d’édition : Robert Laffont, collection R
Genre : Young-Adult / Fantastique
Parution : 2012 (France)
Note : 20/20 ❤ [Ash : 19/20 ; Jinxx : 20/20]

Résumé :
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Avis d’Ash :
Encore une fois, les lectures communes sont une véritable bénédiction qui permettent d’écrémer nos PAL et nous font découvrir des chefs d’œuvres ! C’est le cas pour mois avec la première saison de Kaleb qui ne peut pas laisser indifférent, c’est le genre de livre qu’on aime ou pas, il n’y a pas de juste milieu tellement l’ambiance est oppressante. J’ai adoré cet univers fantastique dans lequel évolue les différents personnages mais tout en restant encrés dans le monde normal, réel. Bien que cela deviennent de plus en plus compliqué pour lui, Kaleb fait de son mieux pour être quelqu’un de bien, de normal.
J’ai tout de suite accroché à cet anti-héros tout en nuance qui ne laisse pas insensible. On aime le voir doux, fragile et on adore le voir laisser libre court à son côté maléfique, quoi qu’on le dise, on aime toutes les badboys, les hommes dangereux. Kaleb n’est pas le seul personnages addictifs de la lecture, il faut dire que tous les mystères qui planent autour du colonel et son assistante nous les rendent vraiment attrayants et on imagine une tonne d’explications possibles sur leurs identités, et parfois cela tombe juste. Les autres personnages secondaires, ou plutôt victimes selon moi, ont leur importance, chacun étant un déclencheur dans les évènements qui engloutissent Kaleb.
Concernant l’intrigue de l’histoire, elle est extrêmement bien ficelée, au point de nous tenir en haleine et nous surprendre jusqu’à la toute dernière page du livre. Je ne peux pas en dire beaucoup dessus sans laisser échapper quelque chose, il faut le lire pour le comprendre. Mais je peux dire que les sentiments, les émotions, tout ce que ressent les personnages sont essentiels et au cœur de tout. Tout cela l’auteure arrive à nous le faire ressentir parfaitement et d’une façon bien étrange, le livre étant à la 3ème personne sans vraiment l’être. Ce type de narration peut dérouter, on ne voit pas l’histoire du point de vue de quelqu’un en particuliers et pourtant nous sommes tout le monde à la fois. Le style d’écriture est particuliers mais n’en reste pas moins agréable. Les choses sont dites et montrées telles qu’elles, sans censure, sans filtre ou adoucissant, ce qui est rafraîchissant.
Kaleb est une lecture addictive, une fois que vous commencez à lire, vous ne pouvez plus vous arrêter ! Je ne vois pas vraiment quoi dire de négatif sur cette lecture tellement je l’ai adoré, un véritable coup de cœur pour moi.

Avis de Jinxx :
J’avais entendu rumeurs et légendes sur ce roman. Et pour être sincère, Kaleb ne me tapait pas vraiment dans l’œil. Un livre comme les autres sans intérêt. Et comme d’habitude, je me fais avoir par le résumé ou par la couverture.
Kaleb est le nom de notre protagoniste. Wesh de fonction, grand séducteur de métier. Il a tout d’un parfait bad boy que TOUTES (ouais, ouais ne dites pas non, je suis sûre que si vous en voyez un hyper séduisant dans la rue vous le sifflerez : « heps heps, beau gosse, toi là *siffle* viens ici, heps mignon ! » Oui c’est vous ça !!!) les filles, ou garçons qui sait, aimeraient avoir au lit ou à vie. Kaleb sait qu’il plait mais il ne se maitrise pas. Et tant mieux dira-t-on.
C’est ce qu’on voit dès le début du roman. Mais ce côté badboy n’est pas complètement voulu. Non, non ! Une part de lui est mutante, monstrueuse, violente. Ouais Kaleb, est un X-men. Et ouais, le professeur Xavier ne l’a pas vu venir malgré son pouvoir télépathique. Une nouvelle race de mutant à fait son apparition et il s’agit des : Enfants Du Volcan (EDV)… Quoique je dis X-men, mais en y regardant bien, je dirais qu’il s’agit plus de Hereos… Ouais c’est ça !!! Parce qu’il y a un SUPER MÉCHANT qui veut défoncer la gueule à tout le monde !!!! Et les EDV sont tous spéciaux à leur manière et qu’ils tentent de survivre du mieux qu’ils peuvent.
Mais revenons à notre Hereos Kaleb. Tout le long du roman, on ressent sa peur, sa frustration, sa colère (surtout), son trouble et nullement de l’amour. Par moment, on a l’impression de s’énerver nous même, pas contre le roman, non. Ni contre l’humanité (sûrement) mais plus contre quelque chose d’invisible dont on arrive pas à poser la main dessus. Tout ce que l’on sent : c’est lui. D’être en phase avec Kaleb. Il nous manipule, nous exploite et nous emmène continuellement dans son monde, dans sa tête. On est lui à vie. Le Colonel est notre ennemi et nous devons le tuer. Voici ce que j’ai ressenti à la fin de lecture. On comprends leur lien et on veux savoir qui va gagner!
Myra Eljundir m’a vraiment épaté sur ce coup-là. A la première ligne, j’avais dit par SMS à Ash  » Eh, on dirait que l’auteure nous parle mais en se parlant à la troisième personne ». Vous me direz, oui c’est normale, la plupart des romans sont écris à la troisième personne. Mais moi, je n’avais pas la même impression de troisième personne, ici, j’avais la sensation que c’était quelqu’un qui me racontait l’histoire. Comme si elle était vrai (un peu comme Boulet un jour… boulet toujours !) et c’est ce que j’ai vraiment aimé. Son style est incroyable aussi simple qu’il soit, les chapitres nous tiennent en haleine car comme je l’ai dit précédemment : on devient Kaleb, on est Kaleb. L’écriture est fluide sans conséquences avec sa peur et sa violence comme il le faut.
Je n’ai qu’une hâte : c’est de lire la suite !

Challenge ABC 2014 copie

chall35
27/35 et 05/10

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