A Shade of Vampire (t1) : A Shade of Vampire

shade1Titre : A Shade of Vampire (VO)
Auteure : Bella Forrest
Maison d’édition : Auto-édition (Inédit en France)
Genre : Young Adult / Fantastique
Parution : 2012 (USA)
Lu en anglais
Note : 16/20

Résumé :
Le soir de ses 17 ans, Sofia Claremont est entraînée dans un cauchemar dont elle ne peut se réveiller.
Alors que c’était une promenade nocturne calme sur le bord d’une plage, elle se retrouve face à face avec une dangereuse créature qui a envie d’elle et pas uniquement de son sang. Elle est kidnappée et amenée sur une île où le soleil est à jamais interdit de se lever. Cette île n’existe sur aucune des cartes et elle est dirigée par la plus puissante réunion de vampires de la planète. Elle se réveille en tant qu’esclave, enchaînée.
La vie de Sofia prend un tournant effrayant et mortel lorsqu’elle est sélectionnée pour être une des cent filles du harem de Derek Novak, le sombre et royal Prince. Malgré son addiction au pouvoir et sa soif obsessionnelle pour le sang, Sofia se rend vite compte qu’elle est le plus en sécurité dans ses quartiers. Elle doit alors faire de son mieux pour conquérir le cœur du Prince si elle espère survivre une nuit de plus aux Shades.
Va-t-elle réussir ? Ou bien est-elle destinée à la même fin que toutes les jeunes filles ayant finies aux mains des Novak ?

Avis d’Ash :
Bien que les volumes de la saga ne soit disponibles qu’en anglais, ils valent néanmoins la peine et c’est le cas avec ce premier tome. Il met vraiment bien en place l’univers accrocheur de la série qui se déroule avant tout aux Shades, l’île cachée des vampires. L’univers de l’auteure est plus complexe que l’on pourrait croire à premier abord. Il y a une hiérarchie importante chez les vampires avec diverses castes, mais aussi des esclaves humains qui servent à différents buts. Il y a une guerre qui fait rage depuis des siècles, aussi bien entre les vampires mais aussi contre les humains, et plus exactement les Chasseurs. Les guerres de pouvoirs et de politiques, les alliances et mésalliances sont très importantes et très bien utilisés par l’auteure. Le dernier point intéressant, est le fait que le soleil n’existe pas aux Shades, seules les ténèbres y règnent mais ça c’était avant l’arrivée de Sofia…

Sofia est une jeune fille solide et solitaire, ayant eu une vie assez normale si on met de côté que son père l’a en quelque sorte abandonnée aux mains de ses amis et que sa mère a été enfermée pour folie. C’est une empathe, très proche des gens, tout cela dû à un LCI (une capacité du cerveau qui peut être soit une maladie, soit un don selon s’il est détecté chez les gens). Elle est enlevée le jour de ses 17 ans après s’être prit un râteau par son meilleur ami qu’elle aime depuis toujours. Aux Shades, elle développe certaines de ses capacités et devient très vite le point d’attache de nombreuses personnes.

Derek est tout le contraire de Sofia : c’est un vampire vieux de 500 ans, un Prince qui plus est, connu pour sa violence et sa puissance. Il est sombre et destructeur mais ce n’est pas le cas lorsqu’il est en contact avec Sofia. Il a dû mal à comprendre pourquoi mais il voit en elle un sanctuaire, une lumière dans les ténèbres où il vit. A son contact, il devient plus doux, plus humain. Il est resté endormis pendant 400 ans à cause d’une prophétie mais surtout parce qu’il était fatigué de cette existence. Sans sa rencontre avec Sofia, il serait probablement devenu un monstre sanguinaire, suicidaire et sans aucunes limites.

La romance se développe vraiment doucement, petit à petit mais ils reprochent tout de suite l’un de l’autre, comme si un lien existait entre eux deux. Ils arrivent à se comprendre assez facilement, surtout Sofia qui arrive presque toujours à dire à Derek ce qu’il faut pour qu’il reste sur le bon chemin. Ils ont un comportement de couple assez rapidement, comme s’ils se connaissaient depuis des années et qu’ils étaient ensemble depuis tout ce temps. La romance est appuyé par la double narration : on a le point de vue des deux protagonistes, qui souvent n’ont pas la même vision d’une même scène vécue.

Même si ce volume est cousu de fil blanc par moment, il est vraiment dommage qu’il soit aussi court. Il est bien plus sombre que la plupart des Young Adult qu’on a l’habitude de lire. On se doute assez vite que l’histoire risque probablement de mal se finir ou tout du moins, être remplit d’énormes souffrances pour les personnages, et pas uniquement les principaux. Une série prometteuse qui rend vite accro, c’est plutôt pas mal pour la rentrée, surtout qu’il n’y aura que 6 volumes 😉

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